Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/gillesbld/www/weblog/inc/config.php:41) in /home/gillesbld/www/weblog/inc/clearbricks/common/lib.http.php on line 222

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/gillesbld/www/weblog/inc/config.php:41) in /home/gillesbld/www/weblog/inc/clearbricks/common/lib.http.php on line 224

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/gillesbld/www/weblog/inc/config.php:41) in /home/gillesbld/www/weblog/inc/public/lib.urlhandlers.php on line 65

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/gillesbld/www/weblog/inc/config.php:41) in /home/gillesbld/www/weblog/inc/clearbricks/common/lib.http.php on line 247
Embedded weblog - Tag - gestion de projet - Commentaires 2014-05-14T10:00:05+02:00 Gilles Blanc urn:md5:b402c09b50e67198753bdd4269dc5b19 Dotclear de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - Gilles Blanc urn:md5:9c27736363ae336db464c91b89f49d1f 2012-07-29T23:07:47+02:00 Gilles Blanc <p>@ycaseau: Raaah, ça pourrait faire un super abstract (ou plutôt demi-abstract : il manque la fonction de consultant-miroir), que ce commentaire !!&nbsp; :)&nbsp;&nbsp; (j'avoue avoir eu la flemme de le faire, mais le crowdsourcing — ou l'externalisation du pauvre ? —, il n'y a pas mieux !)</p> <p>Pour le 6, nouvelle hypothèse :</p> <p><img title="6chiffresClés, juil. 2012" style="margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://gillesblanc.com/weblog/public/.livre6mngt_m.jpg" /></p> <p>Non, toujours pas ? ^_^"</p> de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - ycaseau urn:md5:88ff6a1b67467868cf1e53c2543ed494 2012-07-24T12:08:25+02:00 ycaseau <p>Il faut rester zen :) même si le mode pamphlétaire est un style qui agrémente la lecture ... il ne faut pas non plus jeter SixSigma avec l'eau du bain. Il y a des multiples exemples qui montre que c'est une approche riche et pertinente. Il y a aussi des multiples exemples - que tu donnes - d'applications mal comprises et inefficaces. En relisant Deming, on comprends ce qui a mal tourné dans l'application procédurière de 6Sigma. Une grande partie des reproches que tu fais est inclue dans les "bons ouvrages" (en particulier "The Toyota Way"). Bref, la qualité n'est ni une usine a gaz ni une perte de temps :)<br /> Les gens qui proposent des "discours de la méthode" sont forcément "à coté de la réalité" (je sais, c'est mon occupation favorite :)) mais c'est à ceux qui sont du coté de la réalité de prendre ce qu'il y a de bon dans la "méthode" et d'introduire du pragmatisme, de la souplesse et des compromis pour toutes les raisons que tu donnes.<br /> Tu devrais creuser un peu plus le 6 de SixSigma, c'est bien plus logique que tu ne sembles le penser (même si toute logique est discutable). Il y a un 1,5 sigma qui se balade dans l'explication (lire p 220 de mon livre), donc en fait c'est du 4,5 sigma soit 3 erreurs sur un million, qui est plus factuellement explicable.<br /> Vouloir théoriser le développement logiciel oblige à naviguer dans l'incertain, mais "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter", comme le disait Kant :)</p> de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - Gilles Blanc urn:md5:7cdc8204a121d1f6db87f560affd7a73 2012-07-15T00:53:20+02:00 Gilles Blanc <p>Oui, ce qui est amusant est de lire des purs produits préformatés de B-schools citer du Mintzberg à tort et travers (d'où ma remarque ironique, dans le billet). Toujours est-il que le mot "MBA" cache beaucoup de réalités différentes, déjà entre USA (où l'on se forme directement après les études) et Europe (4 à 12 ans d'expérience — sans compter les EMBA, mais là je reste assez sceptique du point de vue de la population concernée, alors que l'idée de départ serait meilleure) ; ensuite entre école lambda, école réputée et top-school. Comme on peut le voir dans mon billet, le prof de l'INSEAD tire à boulet rouge sur Six sigma, alors que la plupart des graphiques de mon livre sont co-copyrightés par l'ESCP. Mais à ce niveau, de toute façon, je vais mener mon enquête (il y a une rhétorique de fond très forte, sur la diversité, etc.) ; et puis je vais repasser mon GMAT, déjà. Pour en revenir à Mintzberg (qui a enseigné à l'INSEAD, mais semble ne pas s'y attaquer), <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Mintzberg" rel="nofollow">je lis</a> :</p> <p><blockquote><p>Mintzberg a récemment publié un ouvrage intitulé <em>Managers Not MBAs</em> où il détaille ce qui lui semble ne pas être bon dans l'enseignement du management à l'heure actuelle, notamment dans des établissements d'enseignement aussi prestigieux que la Harvard Business School et la Wharton Business School de l'Université de Pennsylvanie. Il démontre comment l'obsession des chiffres et les tentatives obsessionnelles de faire du management une science exacte peuvent nuire à la gestion. Il suggère également la mise en place d'un nouveau programme de maîtrise, à l'intention des managers en fonction et disposant d'expérience professionnelle, avec des visées pratiques.</p> </blockquote></p> <p>Pas mieux. C'est exactement ce que je soutiens dans le billet ci-dessus.</p> <p>Bon, sinon, il va falloir que je finisse par le lire, ce Ries (en plus c'est Yves qui a écrit la préface dans la VF, me semble-t-il, pour l'avoir bouquiné). Mais je pars avec mon scepticisme habituel : déjà, c'est du best-seller (j'en ai photographié un exemplaire en Italie), alors que ça nous parle de start-up (et franchement, développer twitter, ça se fait en un week-end, faut arrêter la fumette) ; ensuite, ça fait 42 fois depuis que je bosse qu'on veut m'expliquer la vie, alors j'en deviendrais presque autant acariâtre que l'<a href="http://steve-yegge.blogspot.fr/2006/09/good-agile-bad-agile_27.html" rel="nofollow">anti-bad-agile</a> (merci pour le lien — mais faut que les gars de Google arrêtent de se prendre pour référence, et qu'on arrête de prendre Google comme référence, d'une part parce que je n'ai toujours pas trop compris ce qui sort vraiment de leur organisation, mis à part une resucée de leur moteur de recherche, quelques idées un peu à la con, et la réinvention de l'espace de stockage en ligne avec des éditeurs type années 80 ; ensuite parce pas toutes les entreprises ne se permettent un parcours du combattant abscons pour rentrer chez elles, et je connais bien du monde exceptionnel qui n'a pas eu la patience d'aller jusqu'au bout).</p> <p>Plus sérieusement, je soutiens une certaine approche lean, moi aussi (j'aurais bien l'air bête, sinon, à le proposer sur mon site web professionnel dans les audits ! :)&nbsp; ), parce que je pense qu'il y a de très bonnes choses à en tirer (par exemple, là où Six sigma part dans des délires technico-scientifique de mesure de la qualité pour arriver à une perfection absconse, le lean parle bien de sur-qualité et inversement de reprise/rework en terme équivalent de gaspillage ! Voilà autre chose !). En revanche, cela ne veut pas dire de tout avaler et recracher bêtement (mode MBA... Allons pour la théorie de l'agence par exemple ! Ou la matrice BCG comme alpha &amp; oméga du business plan...). Prudence en toute chose, ma vertu préférée.</p> de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - cecil urn:md5:351366269689d45ea5f49d5d1fcafbe7 2012-07-12T10:01:27+02:00 cecil <p>Bonjour Gilles,</p> <p>Pour ce qui est des MBA Henry Mintzberg a écrit un ouvrage très virulent contre les MBA : Managers not MBA. Gary Hamel ou David Heinemier Hansson ont aussi tenu des propos assez durs à l'endroit des Business Schools.</p> <p>Pour le Lean, merci pour le lien vers Satoshi Kamata. Une perspective très intéressante sur le management, qui est une des influences du Toyotisme est celle d'Edwards Demings. Des principes simples que l'on peut facilement mettre en oeuvre dans les organisations (mais qui nécessitent du courage).</p> <p>Pour une approche scientifique de la mise en oeuvre du Lean dans le développement logiciel Lean Start-up de Eric Ries est un must.</p> de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - Gilles Blanc urn:md5:930b5a8561e6953ee7edb2bc7a412ffc 2012-07-11T00:24:14+02:00 Gilles Blanc <p>@Cecil : Merci. Ma critique ne porte en fait ni sur le management en lui-même (notamment par rapport au <a href="https://twitter.com/cecildijoux/status/222699713756020737" rel="nofollow">tweet-du-jour</a> sur l'article du Time conspuant les MBA : je suis totalement en désaccord ! — mais je préfère ne pas faire de MBA que d'en faire un n'importe où), ni sur le lean (que je mets d'ailleurs au programme de mes prestations), mais sur les expositions néo-pseudo-religieuses qui s'en sont emparés. Je n'ai effectivement pas lu "The Toyota way", mais qu'est-ce que cela m'apporterait réellement, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Toyotisme#Critiques" rel="nofollow">étant donné</a> ce qu'est un japonais et la critique extrêmement dure de Satoshi Kamata qui n'a jamais eu de réponse digne de ce nom ? On se bat à coup de théorie ! Je suis comme St-Thomas : je demande à voir (y compris en ce qui concerne la reproductibilité).<br /><br />Ensuite, dans ma bible 6 sigma, on s'insurge carrément contre le bottom-up : il faut faire du top-down, nous assène-t-on ; avec une démonstration fantastique : sur 15 personnes interrogées (paie ton panel !), "88 %" ont répondu que la méthode avait été lancé par la direction. Bref, dans un cas comme dans l'autre, c'est bien maigre ! Pour ma part, je penche totalement pour le bottom-up (sachant que je n'ai jamais trop rien vu émerger tout seul où que ce soit : c'est toujours lancé par le "up" — il faut chatouiller Raveline sur les États Généraux). Mais où mon étude sociologique qui me prouve que tout ça n'est pas juste de la grande pensée sur de la bulle de savon, ou de la sodomie de diptère ? Nulle part. Ça ne veut pas dire que c'est faux : ça révèle simplement que la démarche n'est pas scientifique, et qu'il est donc trompeur de se servir de cette angle de présentation (néo-religieux).<br /><br />Enfin, résignation ou non, je n'en sais rien. Là aussi, j'attends une vraie étude ; mais je ne vois rien (je suis preneur de toute entrée !).</p> <p><br />@Raveline : Comment ça ne plus lire Legendre ? Mais je commence à peine ! En plus c'est un réac' comme toi, vraiment, je ne comprends pas !&nbsp; ;)<br /><br />Sur l'industrie : tu as raison, les soviétiques aussi l'idôlatrait (mais "la France est un État soviétique qui a réussi", dit Legendre !). Plus sérieusement, je pense juste qu'il y a le poids de l'histoire, guère plus. D'ailleurs, le paternalisme des industries (cette forme de management ancestrale, jusqu'à ce que le financier fiche tout en l'air pour la performance — ça donne lieu à de belles études sociologiques ensuite) n'est-elle pas hérité du féodalisme des milieux agricoles ? (Je titille l'historien qui est toujours en toi !&nbsp; ;)&nbsp; )<br /><br />Bien vu sur les mises en place paradoxales par changement radical (typique de 6 sigma !) de méthodes incrémentales ! (et effectivement, Kanban et scrum se recoupent beaucoup !)<br />Pour la qualité, je ne dis pas que le consommateur ne veut pas de qualité, mais qu'il désire un certain niveau, qui peut pas mal différer entre ce dont il est question. Et que cela est totalement à l'opposé d'une démarche qui voudrait imposer du DO-178B à ton téléphone portable, alors que dans deux ans tu vas le changer. Tout est une question d'équilibre. Or, ces méthodes donnent dans le "too much" par défaut (surtout 6 sigma, c'est carrément le nom de la méthode !). Et dernièrement, je m'amuse des opérateurs téléphoniques qui se paient des heures de coupure (Bouygues puis Orange), ce qui ruine leur MTBF ; bref, c'est absurde (mais la démarche est la bonne : tout est dans le dosage/l'équilibre et dans le fait de se rappeler quel est le véritable but à atteindre).<br /><br />Je suis tout à fait d'accord avec ta conclusion, c'est aussi le sens de mon billet. Et comme il faut bien faire avancer les choses, j'en tire donc qu'il faut écouter longuement, réfléchir sociologiquement, et se baser sur ce qui marche pour proposer une adaptation sur mesure (ou encore mieux : la suggérer par prise de conscience, sans avoir à mentionner explicitement une quelconque mesure), mais que l'on ne rentrera pas au forceps : l'adaptation doit être naturelle par appropriation, jamais par imposition.</p> de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - Raveline urn:md5:251ccc8175c3bd117a278279f745f65c 2012-07-10T17:18:47+02:00 Raveline <p>Bon, je ne te cache pas que je ne sais même pas par où commencer à répondre. Ah si : il faut vraiment que tu arrêtes de lire Legendre ;).</p> <p>Je distingue plusieurs points dans ton billet (liste non exhaustive) :</p> <p>1°) La critique de la métaphore industrielle. On pourrait souligner que le fétichisme qu'elle peut traduire n'est pas purement français et pas complètement absurde (le Lean s'inspire de Toyota et l'XP s'inspire de Chrysler). Ce qui est vrai, c'est qu'on s'est peut être mal interrogé sur les raisons pour lesquelles ces méthodes viennent de l'industrie : à mon sens, c'est tout simplement parce que le monde de l'industrie est mieux géré. Plutôt que de s'engluer dans la maintenance comme le fait le tertiaire financier, et de refuser d'investir le moindre sou dans de nouveaux développements, l'industrie comprend qu'il faut du nouveau code, mais, dans le même temps, est loin de disposer des moyens du secteur des banques &amp; assurances, où les DSI ne connaissent que deux méthodes de fonctionnement : BBZ (Budget Base Zéro, maintenance) ou gabegies sur des produits nettement trop chers par rapport aux besoins.</p> <p>2°) Une critique de la formalisation des bonnes pratiques, qui virent souvent à la religiosité. A mon sens, il y a un caractère complètement contradictoire entre le renouveau des méthodes incrémentales (le côté "JIT" dans le Lean qui fait beaucoup penser aux Sprints incrémentaux des méthodes Agiles) et la volonté de les penser comme blocks. Le "il faut y croire" ne me paraît que le cache sexe de l'incapacité de proposer au business ce qu'on pourrait appeler (lourdement, j'en conviens) un passage incrémental aux méthodologies incrémentales. En gros, c'est "tout ou rien", ce qui est un peu le contraire, philosophiquement, des démarches de ces méthodes (il est vrai que ce paradoxe est plus visible dans le Lean que dans les méthodes agiles).</p> <p>3°) Un discours un peu ambigu sur la qualité. Tu dis, si je te comprends bien, que les consommateurs ne veulent pas de qualité. Mais ne pas vouloir du luxe (constat sur lequel je te rejoins) n'est pas la même chose que ne pas vouloir de qualité ; en revanche, la "nouveauté" fait (à mon sens) partie de la qualité. En outre, il faut bien comprendre que la qualité, ça n'est pas uniquement le produit fini, mais aussi les processus qui l'entourent : le SAV, les améliorations, etc. Point sur lequel le Lean me semble donner des gages assez solides (nettement plus que les méthode "aussi peu de doc que possible" Agiles).</p> <p>4°) Et enfin, une longue théorie sur la place du consultant, que je n'ai pas vraiment le temps de commenter ici (mais ça va faire un billet chez moi, à mon avis).</p> <p>Pour rebondir : de même que tu distingues dans la majorité de la population une propension à chercher la nouveauté et à fuir le luxe la plupart du temps, je dirais que la majorité des travailleurs n'aiment pas les "process" (dans 99 % du temps à raison). La plupart des méthodologies arrivent pour donner l'illusion qu'on n'a plus affaire à des process arbitraires, mais à un "tout" lié par une espèce de philosophie cohérente. Après, je pense effectivement que les process du Lean ou de l'Agile sont plus efficaces. Mais ils finissent la plupart du temps par apparaître pour ce qu'ils sont (des process améliorés), et désenchanter ceux qui doivent les appliquer...</p> de la rhétorique méthodiste, de la complexité des choses et du miroir - cecil urn:md5:7b8a497d1d4115c6fc7a072876ec90da 2012-07-10T08:54:08+02:00 cecil <p>Un billet intéressant, merci de le partager.<br /> <br /> Je vous trouve juste un peu expéditif avec le management en général et le Lean en particulier. Pour vous faire une idée un peu plus étayée sur ce dernier sujet je vous invite à lire Système Lean ou The Toyota Way. Il y a un élément (que le 6 Sigma a complètement perdu et là je suis d'accord) c'est que l'amélioration est un processus mené par les équipes (bottom-up).</p> <p>On retrouve souvent cet argument chez les détracteurs du Lean que "c'était mieux avant" en faisant référence au Taylorisme. J'assimile cela a de la résignation et je trouve cela triste.</p>