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lundi, décembre 20 2010

ordonnancement des requêtes

Victime de son succès, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a été amenée à repenser la procédure de traitement des requêtes qui lui parviennent (v., à propos du Protocole 14, Dalloz Actu Étudiant 15 juin 2010). En juin 2009, elle a modifié l’article 41 de son règlement, et défini une nouvelle politique de « prioritisation » des affaires.

Dans quel ordre et suivant quelle logique les requêtes déposées à Strasbourg sont-elles traitées ? C’est ce que précise la Cour européenne dans une communication du 9 novembre relative à sa politique de prioritisation des affaires, exprimée dans l’article 41 de son règlement, tel que modifié en juin 2009. La Cour y indique qu’elle tient désormais compte de l’importance et de l’urgence des questions soulevées par chaque affaire pour déterminer l'ordre de traitement des requêtes. Auparavant, celles-ci étaient instruites et jugées principalement par ordre chronologique, suivant l'ordre dans lequel elles se trouvaient en état.

Quand j'ai lu ça, je me suis dit que boudiou, ça sent la famine... Il est vrai que la CEDH croule sous les interruptions système : malgré un cache, les requêtes pertinentes sont trop nombreuses, et le temps de latence se compte en années. Ces derniers temps, les traitements avec cinq années post-événement remettent même tout le système en cause. Normalement, on devrait changer les systèmes fautifs qui sont à l'origine d'autant de requêtes. Las, on ne choisit pas toujours, et ce n'est pas dans les compétences de la CEDH (qui interprète la Convention des droits de l'Homme sur des cas d'espèce particuliers, mais ne légifère évidemment pas dans les États), celle-ci ne pouvant que patcher au fur et à mesure (je passe sur les sources du droit et la création jurisprudencielle). Comme apparemment, l'autre solution consistant à booster la Cour, en lui permettant de gérer plus de requêtes (upgrade matérielle), n'est pas possible non plus (certainement une question de budget, plus que d'impossibilité de parallélisation), c'est une solution hybride qui est choisie.

La Cour précise qu'en principe, une affaire appartenant à une catégorie d'importance élevée a priorité sur une affaire classée dans une catégorie moindre [...], le but étant de « faire en sorte que les affaires les plus graves ou révélant l'existence de problèmes à grande échelle de nature à générer un grand nombre de requêtes supplémentaires soient traitées plus rapidement ».

Donc pour l'instant, l'idée est de gérer des FIQ et des IRQ avec sept niveaux de priorisation (six en fait : la septième est un rejet au niveau de la couche de cache -- c'est un peu de la paravirtualisation à la AdeOS, la chambre de la CEDH). Le plus prioritaire est déclaré si cela touche à la vie humaine (comme sur un ABS, c'est toujours prioritaire sur l'ensemble du système, normal). L'idée étant d'écoper les interruptions par lots en patchant les logiciels étatiques défaillants qui génèrent autant d'interruptions, sachant qu'ensuite pour toutes les interruptions de même type déjà enregistrées, on appliquera le même traitement à la chaîne, soit la priorité 5, "affaires « répétitives » (questions déjà traitées dans un arrêt pilote / de principe)" (ce qui est tout de même un peu gênant s'il s'agit de la garde à vue en terme de baisse de priorité, celle-ci étant de type 3 -- atteinte à l'article 5 -- voire 2 -- question d'intérêt général à forte répercussion sur un système juridique)

[en fait, ce sont les États qui doivent se patcher, mais par un savant mélange instable de common law et de droit romain : on peut opposer une jurisprudence (les conclusions d'une affaire similaire, où la Cour a souvent développé son interprétation d'un point de droit) au tribunal d'un État du conseil de l'Europe, mais on va déborder un peu sur notre analogie]

Bref, c'est bien beau, mais qui nous dit qu'une affaire de classe 6 (la moins prioritaire) sera un jour traitée si notre système CEDH croule en permanence sous les demandes des systèmes hautement défaillants, soit l'Italie, la Russie, la France et la Turquie ? (ouais, la Turquie est toujours pire que la France, mais on vaincra pour avoir le record de violation des droits de l'homme !!) La garantie est en fait assez faible et basée... sur une inversion de priorité manuelle !

« Pour déterminer l’ordre dans lequel les affaires doivent être traitées, la Cour tient compte de l’importance et de l’urgence des questions soulevées, sur la base de critères définis par elle. La chambre et son président peuvent toutefois déroger à ces critères et réserver un traitement prioritaire à une requête particulière. »

On a paumé des satellites pour moins que ça... Alors que la solution est bien connue, de nous autres : il faut un système de vieillissement qui augmente la priorité d'une affaire avec le temps, de telle sorte qu'une affaire de priorité 6 prenne la priorité 1 au bout de 5 ans, par exemple (chaque année, on décrémente donc le niveau de 1).

[Bon, en réalité, la priorité 1 arrive très rarement, étant donné qu'il faut avoir épuisé tous les recours possibles, ce qui prend facilement 5 ans]

Comme quoi, l'informatique temps-réel, ça peut vraiment servir à quelque chose dans la Vraie Vie®. La prochaine fois, on se penchera sur l'application des chaînes de Markov à la poste ou à la SNCF : ou comment la poste commence à progresser (ça aurait été difficile de régresser, remarquez) tandis que la SNCF reste toujours fidèle à sa réputation d'inorganisation décérébrée.

mardi, septembre 7 2010

M2M, domotique, drogue

Chers lecteurs, je vous ai délaissé. Alors pour me faire pardonner, voici un article, publié en décembre 2009, qui vaut son pesant de noix de coco. Un article qui mêle M2M, domotique, réseaux sociaux. Un article qui prouve qu'il vaut mieux rien dire que de raconter des conneries -- quoique, ça fait bien rire. Du vrai bullshit. Je demande "le rôle des objets et le rôle des hommes". Extraits choisis :

l’une des premières manifestations de l’”internet des objets” est la multiplication de “connecteurs”, qui prennent des signaux venus des capteurs tels qu’ils sont, hétérogènes, et les envoie vers le réseau. Ces connecteurs font le lien entre le monde analogique, ou le monde très spécifique des capteurs industriels, et les protocoles communs des réseaux d’aujourd’hui. Le monde devient du coup plus bavard. C’est ainsi que se construit l’internet des objets.

Des créatures rejoignent l’internet.

Ce que montrent ces projets, c’est qu’ils émergent d’initiatives très décentralisées. Comme l’internet social, l’internet des objets peut déplacer les centres de pouvoir.

Les choses sont nos amies.

Il faut toujours concevoir les choses en regardant leurs conséquences

Autre changement notable à prendre en considération avec l’arrivée de l’internet des objets, c’est que tout objet va devenir adressable, cherchable, “scriptable”, c’est-à-dire capable de supporter des scripts, des instructions et devenir commande. Nos villes vont devenir des réseaux temps réels qui vont nous offrir d’innombrables nouvelles possibilités.

“Le fait de rendre nos activités, nos localisations, nos intentions visibles dans l’espace urbain n’est pas neutre, c’est problématique”

toute extension est aussi une amputation

Oui, ça laisse songeur sur les ravages des champignons.


(merci à l'université Paris 3 pour avoir proposé hier, lors du concours de sélection du master édition, ce collier de perles ; je leur indique par ailleurs que trouver la source originelle et citer le nom de l'auteur quand on recopie l'intégralité d'un article est un minimum : ce n'est pas "LeMonde" -- qui plus est dans sa version web --, mais Internet Actu, et les auteurs de l'article, et donc de certaines de ces citations mémorables, sont Hubert Guillaud et Daniel Kaplan)

vendredi, novembre 20 2009

Linux is evolution, not intelligent design

Les manchots, viennent de découvrir les scientifiques, ont un cycle d'évolution beaucoup plus rapide que ce que l'on pensait (via Phersu).

D'un autre côté, parmi les geeks, on le savait déjà.

(la citation en titre est de Linus Torvalds)

lundi, avril 6 2009

drôle d'annonce pour une bonne nouvelle...

Electronique international titre : "L'industrie du semiconducteur pourrait avoir touché le fond". Comprendre : maintenant qu'on a touché le fond, ça ne peut que remonter. Si si, je vous jure :

Les stocks de circuits seraient désormais à des niveaux historiquement bas et les fabricants de systèmes n'auraient plus d'autre choix que de repasser des commandes ce qui devraient booster les ventes des fabricants de semiconducteurs, alors même que la santé de l'industrie électronique reste fragile.

La positive attitude post-crise, ça fait un peu peur, quand même.

mardi, mars 10 2009

l'instant geek


Moment furtif s'il en est, ce blog fête tout à coup son 43ème billet...

(cependant, 24 commentaires -- dont 4 spams --, ça ne fait pas beaucoup)

vendredi, septembre 5 2008

le Tux de Linagora victime de la canicule

Et pourtant, il ne faisait pas bien chaud, cet été. Mais il est bien connu que le manchot pygmée est habitué à des températures bien plus basses... Voilà donc deux photos de lui avant, très fier et dans le faste :


Et le voilà à présent, tout fondu :


Pour cause de restriction budgétaire (une demande d'achat a tout de même été émise), le cahier de condoléances est ouvert en commentaires.




update 17h26: C'est un miracle !! Mieux que J-C, Tux n'aura mis que 30 minutes à ressusciter !!


Bon, va falloir réussir à le sortir, maintenant...  :)

lundi, juillet 7 2008

on a enfin trouvé une utilité à Perl !


Oh le joli cale meuble que voilà !