prêt-à-porter

Hermès

Hermès subit une sorte de vuittonisation qui vous fera désespéré d'être accueilli avec de grands égards (à moins de posséder une black card ?). Mais leur service communication est d'une efficacité redoutable (les newsletters sont toujours superbes). La qualité reste aussi irréprochable, et la gamme de produits (souvent sous-traités dès qu'il s'agit de vaisselle ou autres accessoires non-cuir, ou encore de commandes spéciales) est très étendues (St-Honoré tourne parfois au BHV de très grand luxe). En réalité, c'est chez Motsch que je suis client, le chapelier historique rue George V racheté au début des années 90, que la maison a su relancer en multipliant les tarifs (pour une qualité certes irréprochable). Le coin chapeau est un des endroits les plus agréables qui soit.

Dior

La ligne, la coupe, la qualité sont hors norme. Mais le service y est des plus déplorable. Certes l'on est bien accueilli (sans plus, on peut aussi très bien être ignoré), mais connaître les disponibilité d'une pièce ou simplement en commander une, tout autant que de demander à être prévenu lors d'un arrivage est impossible ! Assez scandaleux pour une maison de luxe (transformée en usine à touristes) à ce niveau de prix ; j'ai dû me tourner vers le revendeur Kabuki (Etienne Marcel) pour enfin trouver mon bonheur (manteau en laine à boutonnage en biais sur deux boutons).

Vuitton

Coeur de LVMH, Louis Vuitton est devenu une usine à touristes, chinois essentiellement, de telle sorte que les vendeurs français raffinés deviennent même rares ! La qualité est exceptionnelle, mais le côté tapageur rebute totalement l'homme élégant (d'ailleurs, Monsieur n'en fait quasiment jamais allusion), il faut donc dénicher la pièce rare et à coût raisonnable (exit le prêt-à-porter, aussi inutilement cher pour rien que chez Lanvin). C'est donc du côté de la maroquinerie (et de quelques lignes de bagages) et surtout des souliers qu'il faut se pencher. Là, on peut y trouver des pépites.

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