Une mauvaise configuration de mes boîtes mail rattachées au nom de domaine gillesblanc.com m'a fait perdre tous les messages envoyés entre le 19 et le 25 août. Il est par ailleurs regrettable que OVH n'envoie aucun signal d'alerte lorsque le quota de la boîte est atteint (en l'occurrence, une attaque de spam durant mon absence a accéléré le remplissage), et surtout que le suivi de mail soit dépendant du stockage en boîte locale ! J'ai donc vidé la boîte et reconfiguré mes adresses pour qu'elle ne garde plus de copie sur ce serveur, et fasse uniquement suivre le courrier vers un espace gigantesque : problème définitivement résolu.
L'oeuvre de Janáček est de retour à l'opéra Bastille, dans sa mise en scène absolument excellente d'André Engel. La direction et les artistes sont tous très bons (si ce n'est plus), et la musique est à la hauteur de ce conte qui cache bien des niveaux d'écoute : des enfants aux sociologues, il y en a pour tout le monde. La bonne affaire : il reste énormément de places libres (le jour de la première, six rangées d'orchestre étaient inoccupées !), tandis que les mélomanes amateurs se pressent à une "Dame du Lac" très contestable et les touristes à une "Petite danseuse de Degas" mitigée, tout deux déclarés complets (ou presque) à Garnier. La fin de la saison se passe en réalité à Bastille.
Les aventures de la princesse Kaguya, conte traditionnel japonais, revisité par le génial chorégraphe Jiří Kylián, sur une musique mêlant Japon traditionnel (impérial et populaire) et percussion européennes du compositeur Maki Ishii, sont données pour la première fois à l'opéra Bastille. Un spectacle exceptionnel (que j'ai déjà vu deux fois depuis vendredi dernier), pour lequel il reste encore bon nombre de places, et qu'il ne faudrait sous aucun prétexte rater !